Chers lecteurs, depuis quelques temps le blog des Frères Mario vous semble peut-être délaissé, pour ne pas dire en friche. Vous avez raison et nous nous en excusons. Il faut dire que nous sommes un peu dépassés par les évènements et comme le temps n’est pas extensible, nous procédons par priorités. En effet le grand Guillaume passe ses jours et ses nuits à monter des films qu’il doit rendre dans les plus brefs délais et moi, je me balade sur nos belles routes provençales entre la faculté d’Aix et mes trois collèges. Si l’on rajoute à cela les festivals et les dédicaces nous ne voyons pas souvent nos familles, si précieuses quand il s’agit de créer. Aussi, nous profiterons des vacances scolaires pour mettre à jour cet espace, que nous voulons interactif, sincère et plutôt intelligent. Nous reviendrons longuement sur Angoulême, car le festival fut riche en rencontres. Parfois drôles, souvent émouvantes elles furent toutes intenses et cela mérite qu’on s’y attarde. De belles tranches de vie vous attendent, agrémentées de tendres illustrations. Soyez patients, vous ne serez pas déçus.

Depuis ce grand rassemblement, il y a tout de même eu quelques événements intéressants, qui ne feront pas l’objet de dossiers particuliers mais qui méritent amplement quelques lignes.

Tout d’abord la signature à la FNAC de Marseille Centre Bourse. Il faisait beau et l’OM jouait à 19h, pour qui connaît la ville ces deux éléments cumulés s’apparentent à des handicaps dans une course d’obstacles. L’après-midi fut d’un calme olympien, ce qui est un comble pour un marseillais aimant l’Olympique. Je suis amateur de foot et de bd, mais je pense que mes fesses se seraient aussi posées sur l’inconfort des gradins ensoleillés de l’obsolète stade Vélodrome. Je n’ai rien contre les chaises de salons feutrés mais la foule hurlante et bigarrée aura toujours ma préférence. J’ai tout de même passé un excellent moment et les bédéphiles présents semblaient satisfaits, un canadien d’une bonhomie toute nord Américaine m’a même fait l’honneur de se faire offrir l’album pour son anniversaire. Cela vaut largement les ratés de Brandao sur le rectangle vert. Mais ce plaisir vaut-il celui que procure une passe millimétrée de Lucho ?? De cela, j’en suis moins sûr. Je tiens aussi à signaler le superbe accueil que m’a réservé tout le Staff de la FNAC. Je fus au centre de toutes les attentions.

Le W.E du 12 au 13 février, j’étais au festival de Saint-Saturnin-les-Avignon. Les organisateurs nous ont reçu comme des rois dans une ambiance très country. C’est sous la tente d’un stand orné de fers à cheval (y paraît que ça porte bonheur) que j’ai rencontré Christophe Girard, dont je vous recommande les deux excellents ouvrages : Matisse Manga et Métropolis : éditions les enfants rouges, et Olivier Bauza, créateur d’une petite bombe d’humour (au sens littéral et charnel du mot) Super pépette : éditions Jean-Claude Gawsewitch.

Hormis leur talent indéniable, j’ai aimé leur coté décalé et le regard qu’ils portent sur la BD. Et comme aucun de nous trois n’est pour l’heure une star du neuvième art, nous avons apprécié le simple plaisir d’être là, un plaisir d’enfant qui rêve sa vie comme un jeu éternel.

J’ai donc passé un très beau W.E, surtout qu’il fut ensoleillé par la présence de ma femme.

A très bientôt donc, les Frères Mario pensent à vous !!!!