mercredi 29 février 2012

Schyzophrénia cinéphilus...


Souvent, quand tout le monde dort dans la maison, je descends dans la cuisine boire un café et griller une cigarette. J'y retrouve mon reflet et ensemble nous avons de longues discussions aussi enflammées qu'inutiles. Hier soir, nous parlions cinéma et comme toujours nous étions d'accord.
Chaque année, des milliers de films sortent: 95% sont à jeter avec l'emballage, 5% sont "regardables". Parmi ces 5%, il y a parfois de très bons films et toutes les décennies, il y a une oeuvre. En fait, comme en littérature, 200 oeuvres suffiraient à notre bonheur. A ce titre, mon reflet et moi même, avons dressé une liste des plus grandes séquences "d'ouverture(s)" du cinéma. A voir et à revoir...
- Les lumières de la ville, Chaplin 1931. Pour la beauté et l'intelligence du malentendu entre Charlot et l'aveugle, qui amorce toute la dramaturgie du film.
- La soif du mal, Welles 1958. Pour le plan séquence de 15 minutes qui pose l'histoire et pour le sublime noir et blanc.
- Orange Mécanique, Kubrick 1971. Pour le lent et envoutant travelling arrière, et parce que c'est Kubrick.
- La nuit Américaine, Truffaut 1973. Pour le cinéma dans le cinéma...
- Mad Max, Miller 1980. Pour la postmodernité, pour le bruit du V8 de Max, pour la virtuosité du montage.
- The Big Lebowski, Les Frères Coen. Pour la voix off, pour le Duc...
- Inglourious Basterds, Tarantino 2010. Pour les références au théâtre classique, et parce que le cinéma de série B peut (aurait pu) sauver l'humanité.

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