samedi 30 août 2014

Bidart dare 30.








Ce qui m'intéresse dans cette série, c'est la radicalité de deux gestes qui se confrontent et dialoguent. En effet, les dessins sont réalisés sans quitter les modèles des yeux et le café est ensuite déposé afin de définir très grossièrement des zones d'ombre. Comme le papier est de très mauvaise qualité, le liquide brun stagne ou se dilue, se fixe ou s'étend sans tenir compte des contours. Les ombres deviennent des tâches quasi-autonomes, des espèces de zones oxydées qui parasitent le dessin ou le magnifie. Dans un cas comme dans l'autre, trait et couleur revendiquent leur autonomie dans un même système graphique.
Demain, vous aurez droit au dernier post de la série Bidart dare. Après demain, j'aurai droit au premier jour de la nouvelle année scolaire.

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire

Abonnement Publier les commentaires [Atom]

<< Accueil