Schyzophrénia cinéphilus...


Chaque année, des milliers de films sortent: 95% sont à jeter avec l'emballage, 5% sont "regardables". Parmi ces 5%, il y a parfois de très bons films et toutes les décennies, il y a une oeuvre. En fait, comme en littérature, 200 oeuvres suffiraient à notre bonheur. A ce titre, mon reflet et moi même, avons dressé une liste des plus grandes séquences "d'ouverture(s)" du cinéma. A voir et à revoir...
- Les lumières de la ville, Chaplin 1931. Pour la beauté et l'intelligence du malentendu entre Charlot et l'aveugle, qui amorce toute la dramaturgie du film.
- La soif du mal, Welles 1958. Pour le plan séquence de 15 minutes qui pose l'histoire et pour le sublime noir et blanc.
- Orange Mécanique, Kubrick 1971. Pour le lent et envoutant travelling arrière, et parce que c'est Kubrick.
- La nuit Américaine, Truffaut 1973. Pour le cinéma dans le cinéma...
- Mad Max, Miller 1980. Pour la postmodernité, pour le bruit du V8 de Max, pour la virtuosité du montage.
- The Big Lebowski, Les Frères Coen. Pour la voix off, pour le Duc...
- Inglourious Basterds, Tarantino 2010. Pour les références au théâtre classique, et parce que le cinéma de série B peut (aurait pu) sauver l'humanité.