vendredi 30 mai 2014

Hier, j'ai croisé...


Hier, j'ai croisé un monstre qui ne comprenait pas pourquoi les élèves qu'il interrogeait pour l'option facultative d'arts plastiques, lui affirmaient que les artistes du Pop Art dénonçaient la société de consommation. S'il y a bien un mouvement artistique qui a eu intérêt à ne pas scier la branche sur laquelle il était assis, c'est bien le Pop Art. C'est étrange, mais tous les livres entretiennent ce contre sens... certains professeurs aussi. A qui profite le crime????

jeudi 29 mai 2014

Le génie des élèves et de ceux qui le furent: le mythe du Zombie...

Depuis que les épreuves optionnelles du baccalauréat ont débuté, je n'ai plus une minute à moi (coucou Pascal). C'est la raison pour laquelle je poste moins. Mais je reste toujours en contact avec mes élèves de collège. 
 Je viens de recevoir la dernière production de Bastien. Vous savez, ce troisième virtuose qui avait réalisé "Perdu de vue". Il vient de mettre en ligne "Rêve de Zombie". Avec un titre pareil, il ne peut qu'aiguiser mon appétit. En effet, je suis un malade de films de morts vivants. Il faut au moins avoir vu une fois dans sa vie l'extraordinaire trilogie de Georges Romero pour vivre plus heureux et moins con. Romero est le seul cinéaste qui a su tirer le portrait de notre société enlisée dans une post modernité qu'elle met à toutes les sauces. Une société de l'inertie, de la surconsommation (bienvenue dans le monde coloré de l'I.phone 5,6,7,8,9,10....), du faux semblant et du vide intellectuel et intersidéral du discours politique. Le Zombie c'est notre plus juste allégorie. Le Zombie entend un bruit, et il se dirige sans réfléchir sur ce bruit qui devient une proie hypothétique et un leurre. Le Zombie ne discerne rien, il est le mouton d'une fable gore toujours moins sanglante que l'image médiatique de notre véritable monde. Le Zombie c'est nous, mais en beaucoup plus sympathique. Donc, allez voir "La nuit des morts vivants" (1968), "Zombie" (1978), "Le jour des morts vivants" (1985).  
 Bien entendu, dans le film de Bastien il n'y a pas cette dimension politique du Zombie. Et c'est tant mieux. Mais il y a un véritable bon goût du cinéma. Une intelligence du plan, du rythme et du montage. Le travail sur le son est très propre et bien senti. Dans une scène du film, il faut remarquer l'intelligence de la déflagration pour comprendre que l'on est en présence d'un petit cinéaste amateur qui se pose de vraies questions de cinéaste. En effet, le jeune réalisateur aurait pu choisir un véritable bruit de revolver pour accentuer l'impact de l'image (du projectile). Non, il garde le son d'un jouet pour enfant duquel sort une véritable balle. Ce détail, c'est le reflet de l'intelligence. Ce détail nous dit: attention, on s'amuse. Bravo!!!! Bastien joue dans son film. Le deuxième acteur est un de mes élèves de sixième, Elio. Je vois donc dans ce court métrage un passage de témoin. L'un quitte le collège, l'autre y entre pour trois ans encore. Le cinéma (les arts plastiques en général) comme lien intergénérationnel, y-a t'il plus bel idée au monde???? Il faut voir aussi le générique de fin. Le jeu qui s'installe entre la bande son et les images nous prouve bien que nous sommes dans une farce. C'est un véritable hors champ de la fabrique du cinéma, une belle mise en abîme. Les élèves ont eu la délicatesse de me dédier ce film, je leur dédie ce message.
C'est ici Rêve de Zombie .

vendredi 23 mai 2014

Le génie des élèves et de ceux qui le furent: les Pixiboys au top...

Voilà, je vous l'avais promis et je viens de le recevoir. Il est là, tout chaud, tout beau, sortant à peine des tables de montage. C'est le film de la consécration pour les Pixiboys.
Cliquez, goûtez, humez, savourez et partager cette petite bombe the golden sewage grid

jeudi 22 mai 2014

Le génie des élèves et de ceux qui le furent: il fera date...

Demain dans la soirée et en avant première mondiale, vous verrez sur ce blog la super production des Pixiboys. En comparaison, la sélection officielle de Cannes c'est du pipi de chat... Et je pèse mes mots.

mercredi 21 mai 2014

Le génie des élèves et de ceux qui le furent: Pixi par ci, Pixi par là...

Un petit film des Pixiboys réalisé en septembre. J'apprécie particulièrement l'interaction entre les corps et les dessins. Il a été écrit, réalisé et monté en 2h Magic Board. C'est toujours magique et bien trouvé.

Petit film récent réalisé pendant une récréation Strange shoes. Il n'y a pas de temps mort pour qui aime la magie du cinéma.

 Une séquence réalisée avant le travail sur photofiltre Strange stool. Ici, il faut appréhender ce que sera le résultat final. La synchronisation des gestes doit être en adéquation avec les trucages de postproduction. Cet exercice demande une belle maîtrise du montage et de la vitesse de défilement des images.

La super production avance. Mais elle n'avance pas aussi vite qu'ils le voudraient. En effet, je suis souvent pris par les oraux des options d'histoire des arts et d'arts plastiques du baccalauréat. De ce fait, les trois artistes n'ont plus souvent accès à ma salle. Bref, le film sera terminé pour différents festivals et restera gravé dans vos mémoires.

mardi 20 mai 2014

Noir de couleur, l'after 3.

Moi, un peu ailleurs...

Pascal, quasi spectral...

Un dispositif, et l'oeuvre de la lumière sur le stylo Bic...

Les belles toiles de Pascal...

Les dindons de la farce...

lundi 19 mai 2014

Noir de couleur, l'after 2.

Une partie de mon dispositif...

Pascal qui galère avec ses écrans vidéos...

Mon double, moi et le reflet de Pascal...

Quelques instants avant l'ouverture de l'expo...
Toutes ces jolies photos ont été prises par Valérie, l'épouse de Pascal. Merci Valérie.

samedi 17 mai 2014

Noir de couleur, deux de l'Asile et puis un fou...

Moi...

Mon idole.

Les magnifiques Faces Painting de Pascal.

vendredi 16 mai 2014

Le dessin du vendredi soir.


Cette semaine, j'étais de jury de baccalauréat pour les options facultatives d'histoire des arts. Alors, j'ai dessiné un pianiste. Allez savoir pourquoi???

mercredi 14 mai 2014

Le génie des élèves et de ceux qui le furent: des trucs et des trucages...

Afin que leur super production soit la plus impressionnante possible, les Pixiboys continuent d'expérimenter. Crazy Race est un nouvel essai bourré de petites trouvailles. Le film principal avance, mais le travail qu'il demande dépasse l'entendement... Lorsqu'il sera terminé, il fera date dans l'histoire du stop motion truqué.
Essai Crazy Race.

lundi 12 mai 2014

Noir de couleur, l'after 1.

Les Faces Painting de Pascal... 

Pascal et moi devant ma série de Bic...

... moi et Pascal devant deux de ses Horror Painting et écrans vidéos.  Nous avons terminé l'accrochage. Au dehors, plus de deux mille personnes s'impatientent.

Nous sommes obligés d'avancer l'heure du vernissage. Il y a trop de monde et la rue d'Aubagne bouchonne depuis la Canebière.  Les forces de l'ordre interviennent, mais rien n'y fait. Nous frôlons l'émeute...


Quel samedi!!!! Le vernissage s'est déroulé dans les meilleures conditions possibles. Nous avons été accueillis comme des rois par l'équipe de l'Asile 404. La confrontation de nos deux pratiques s'est avérée pertinente et nous avons décidé de renouveler l'expérience dans d'autres lieux avec d'autres travaux. Et oui, ce vernissage fêtait 25 d'amitié, et je crois que c'est cela qui m'a le plus ému. Il y avait du monde, du bon son, et un public de grande qualité: familiers, élèves, anciens élèves, collègues, anciens collègues, amis-collègues, amis, inconnus sympathiques, sympathiques inconnus, amateurs d'art, néophytes de passage, voisins de l'Asile, aliénés de l'art, étrangers de la nuit... Pascal et moi tenons à remercier toutes les personnes qui ont rendu cette soirée douce et belle. Un seul regret, et pas des moindres, ma femme travaillait à l'hôpital. Mais Valérie, l'épouse de Pascal, a mitraillé l'évènement. Avec modération, je vous offrirai ses merveilleux clichés qui j'espère, vous donneront une idée de l'ambiance...

vendredi 9 mai 2014

Noir de couleur, une expo entre amis 3.

Détail.

Détail.

Détail.

Détail.

Demain, venez à l'Asile 404!!
135 rue d'Aubagne.
13006 Marseille.

jeudi 8 mai 2014

Noir de couleur, une expo entre amis 2.


Voilà à quoi devrait ressembler le dispositif pour l'accrochage des dessins au Bic.




Le problème, avec Pascal, c'est qu'il vous fait faire n'importe quoi. Il présentera en avant première deux toiles de sa nouvelle série Faces Painting. Pas la peine de parler couramment anglais pour comprendre de quoi il en retourne. Inutile aussi d'être le détenteur d'une thèse en sémiologie... Bref, le bougre fait de la belle peinture, une peinture qui donne envie de peindre... 

mercredi 7 mai 2014

Noir de couleur, une expo entre amis...


Pascal, le collègue et ami avec qui j'expose, est à gauche. Un professeur-artiste qui porte les cheveux longs (il n'en a pas un blanc!!!), un Tshirt Gorillaz, deux créoles à l'oreille, un 501 et des Converses, ne peut être qu'un bon mec. Donc, je suis heureux de confronter mon travail avec le sien...
Pour en savoir plus sur notre pratique et même notre vie, cliquez ici Noir de couleur.
Alors, à samedi.

lundi 5 mai 2014

Noir de couleur, l'expo...


Voici le dernier dessin (enfin terminé) qui figurera à l'exposition Noir de couleur.
C'est ce samedi 10 mai à partir de 18h30.
Asile 404.
135 rue d'Aubagne.
13006 Marseille.

dimanche 4 mai 2014

La vie éphémère des robots mal conçus, fin.


Pour 2600 euros, l'Imprimantor 3D à chenilles pas encore papillons pouvait imprimer votre maison en quelques heures. Sentant poindre l'effondrement du marché de l'immobilier et la fronde des grands groupes du BTP, la France interdit rapidement l'exploitation de l'engin.

samedi 3 mai 2014

La vie éphémère des robots mal conçus, 5.


Le Bobby standard DM6 à refroidissement solide et extension de garantie avec vingt euros de supplément par mois sur dix ans, pouvait déboucher vos toilettes et extraire un reste de viande filandreuse entre deux molaires sans vous faire saigner les gencives...

vendredi 2 mai 2014

Noir de couleur, l'expo...



Je viens de passer trois jours à Perpignan chez ma belle famille. Comme à chaque fois, avec ma femme, nous sommes allés au Musée d'art moderne de Céret pour l'exposition Miguel Chevalier. Une exposition qui nous a renversé par son intelligence, sa poésie et la pertinence de son propos. Tapez le nom de l'artiste sur un moteur de recherche et vous verrez que le numérique et toutes ses applications nous proposent de nouveaux paradis artificiels qui n'ont rien à envier aux grands poètes de notre beau pays. Il y a encore des artistes contemporains accessibles qui ont laissé aux vestiaires une prétention inhérente à toutes pratiques artistiques vides de sens...
J'ai profité de ce très court séjour dans une région que j'affectionne au plus haut point, pour terminer un dessin dont je vous avais montré toutes les étapes de la fabrique, et pour en commencer un autre qui figurera aussi dans l'exposition Noir de couleur à l'Asile 404.