Maître Kéto-Toké: philosophe mais pas que... 7.

"Sir Thomas Johnston Lipton n'a jamais lu  Songe d'une nuit des thés".

Maître Kéto-Toké: philosophe mais pas que... 6.

"Les week-end, lorsqu'il tombe des cordes, les gens en profitent pour jouer au pendu".

Maître Kéto-Toké: philosophe mais pas que... 5.

"Un élève qui pose de très gros problèmes, a de belles prédispositions en mathématiques".

Maître Kéto-Toké: philosophe mais pas que... 4.

" Si avant l'heure c'est pas l'heure, est-ce qu'après l'Eure c'est toujours la Seine-Maritime?"

Maître Kéto-Toké: philosophe mais pas que... 3.

"Si Maurice Tourneur a fait des films, André Masson n'a jamais construit de maison".

Maître Kéto-Toké: philosophe mais pas que... 2.

"L'autobiographie roule à l'eau de vie".

Maître Kéto-Toké, philosophe mais pas que... 1.

"Ce n'est pas parce que l'on supprime les espaces verts dans les hôpitaux psychiatriques, qu'il y a de moins en moins d'herbes folles".

Le génie des élèves et de ceux qui le furent: Le prof du dimanche.

Cliquez sur la fiche pour l'agrandir.

En lien avec le programme de quatrième (image, oeuvre et réalité) j'ai expérimenté cette incitation avec succés. Mes fiches de cours ne sont pas des modèles... Elles restent très littéraires et ludiques, c'est une façon amusante d'assoir mon semblant d'autorité. En bas de page, les sujets longs courriers sont facultatifs et non notés, mais ils restent très populaires auprès des élèves. Les thèmes sont toujours burlesques mais non dénués d'enjeux, bien au contraire. L'énoncé contient ses propres contraintes et les élèves en jouent avec virtuosité.

Le génie des élèves et de ceux qui le furent: un mot pour un autre...

Aujourd'hui, j'ai accompagné mes classes de sixièmes à une conférence sur les comportements à risques dans les transports scolaires. Une petite élève raconte une histoire terrifiante dont seuls les élèves de cet âge ont le secret. Une policière municipale prend la parole.
- L'incendie volontaire d'un bus est "paisible" d'une peine d'emprisonnement!!!

Le génie des élèves et de ceux qui le furent: une minute, c'est tout...

Voici le petit film que Lucas (élève de troisième) a présenté au Mobile Film Festival présidé par Jean-Pierre Jeunet. En respectant l'unique contrainte de temps, une minute, il nous propose une jolie allégorie  
sur le désoeuvrement de l'adolescence. filmé avec un I.Phone et dans une quasi improvisation, ce petit court métrage montre de belles aptitudes en cadrages et montage. Si le son aurait mérité un travail un peu plus approfondi en post-production, sa qualité quelque peu défaillante n'enlève en rien la pertinence du propos, celle d'une génération où le téléphone portable est un récif, mais aussi une bouée sociale.

https://www.youtube.com/watch?v=No2WB4c7ShY

Hier, j'ai croisé...

Hier, j'ai croisé un monstre qui rejouait  La Vierge à l'enfant...

Hier, j'ai croisé...

Hier, j'ai croisé un monstre qui avait les pieds et les poings liés.

Hate School Music Glauque.

Durant mes années collège, j'ai toujours considéré les WE comme les miniatures des vacances estivales. Le vendredi soir correspondait à la fin du mois de juin, lorsque les cours n'en sont plus vraiment. Le samedi était le mois de juillet avec ses longues journées pleines de promesses. Le dimanche matin correspondait au début d'aout, puis l'après midi à la fin des beaux jours, avec les orages et les journées plus courtes. Chaque lundi, la boule au ventre, je rejouais la grande rentrée des classes. Plus tard, au Lycée, quelques professeurs m'ont fait comprendre que l'été n'était pas une question de saisons, mais d'état d'esprit. Depuis, je vais à l'école comme on part en vacances.

Hier, j'ai croisé...

Hier, j'ai croisé un monstre écorché vif...

Hier, j'ai croisé...

Hier, j'ai croisé un monstre qui avait déjà été dessiné par Michelangelo...
 Le repas terminé, Michelangelo sculpte dans le sable de petits monstres grotesques, juste pour le plaisir d'entendre le rire de l'enfant. Ce rire qui, un jour, l'a plongé dans le jardin de ses souvenirs.
 Michele, avec un petit bout de bois, leur coupe la tête, les décore de coquillages, s'esclaffe à chaque fois que la mer les engloutit et s'exclame:
" Fais-en encore. Donne à manger à la mer!!".
Michelangelo s'exécute sans se lasser.
 Soudain, il s'aperçoit que l'enfant ne rit plus. Il le regarde. Michele accroche ses yeux aux siens et, à travers les larmes qui noient ses pupilles, lui offre une gratitude infinie. Muette.
 On entend plus que l'écume pénétrer le sable.
léonor de Récondo, Pietra viva, éditions Sabine Wespierse 2013.

Hier, j'ai croisé...

Hier, j'ai croisé un monstre qui sortait de son réveillon. Dans sa petite voiture, il m'a grillé la priorité et il n'avait pas l'air frais...